L’infection par Helicobacter pylori est un fléau de notre société moderne. Sa propagation est directement liée au stress et à la fragilité de notre organisme. Cette inflammation peut entraîner un cancer gastrique dans les cas les plus graves. Actuellement la médecine allopathique traite l’infection par un traitement antibiotique. En 2019 des chercheurs publiaient un article : il serait bénéfique de chercher une piste alternative au traitement antibiotique. En effet celui-ci peut créer une dysbiose, un dérèglement de l’équilibre des microbiotes intestinaux, créant lui même de nouveaux désordres intestinaux à soigner…
La piste privilégiée serait de soigner au mieux les microbiotes en prévention d’une infection. La qualité de l’alimentation joue également un rôle majeur dans le maintien d’un équilibre microbiotique !
Résumé de l’étude datant du 19 octobre 2019, Barcelone, d’après Safina DD. AL Helicobacter pylori eradication therapy results in alteration of the human gut microbiota metabolic potential 27th ueg week. :
“Helicobacter pylori est responsable de l’ulcère gastroduodénal et du cancer gastrique. Un des mécanismes de causalité entre la bactérie et la carcinogénèse est la dysbiose liée à la prolifération du pathogène qui génère une inflammation local. Le schéma d’éradication de la bactérie comprend l’association d’antibiotiques. L’état des réflexions actuelles met en balance l’antibiothérapie d’éradication de Helicobacter pylori et le risque de dysbiose intestinale lié au traitement.
Les auteurs de cette communication avait pour objectif d’évaluer l’impact de la thérapie d’éradication de Helicobacter pylori sur le potentiel métabolique du microbiote intestinal. 102 patients positifs à Helicobacter pylori ont été échantillonnés (selles) avant et juste après la mise sous traitement et 29 d’entre eux à un mois du traitement.
Des altérations du potentiel fonctionnel du microbiote intestinal ont été observées sur 180 voies métaboliques. A distance du traitement une tendance à revenir au niveau initial a été observée pour la plupart des voies métaboliques à l’exception de 28, ils sont restés sur représentés. Ces résultats incitent fortement à trouver des pistes alternatives au traitement antibiotique pour l’éradication de Helicobacter pylori. “
